study note
Uma vida por nascer (Combes 2002)

Uma vida por nascer (Combes 2002)

COMBES, Muriel. 2002. Une vie à naître. In: Pascal Chabot (coord). Simondon. Paris: Librairie Philosophique J. Vrin, pp.31-51.

DEFINIÇÃO DE SUJEITO

Pour le dire de manière raccourcie, ce que Simondon nomme sujet, c’est l’individu vivant en tant qu’associé à une réalité préindividuelle capable de provoquer sa participation à l’individuation d’un collectif. (Combes 2002:31)

VISÃO e DISPARAÇÃO (resolução sem simplificação)

[L]e problème de la vision consiste dans la disparation des “ensembles jumeaux non totalement superposables” (IG, note 15 p. 203) que sont les images rétiniennes gauche et droite. La résolution de ce problème ne se fait pas par simplification, abstraction ne retenant que les caractères communs aux deux images, mais conserve tous les détails particuliers de chaque image, intégrés dans une nouvelle dimension (la perception en profondeur). (Combes 2002:33)

A SOLUÇÃO RECOBRE O PROBLEMA:

L’opération est recouverte par son résultat, devenant invisible en lui; la solution naissante efface les composantes du problème. (Combes 2002:33)

PERCEPÇÃO, POLARIZAÇÃO, INTENSIDADE

Si la perception est une activité vitale, c’est qu’elle est une activité polarisée. Percevoir, ce n’est pas, contrairement à ce que prétend la théorie de la forme, découvrir une “bonne forme”, mais c’est, pour celui qui perçoit, découvrir la polarité, l’orientation de cette forme par rapport à sa propre polarité ou orientation dans le monde. “Cette existence d’une polarité perceptive joue un rôle prépondérant dans la ségrégation des unités perceptives […]. Le sujet perçoit de manière à s’orienter par rapport au monde” (IPC, p. 89). C’est pourquoi cette ségrégation est affaire non de quantité ni de qualité mais d’intensité: “L’intensité d’information suppose un sujet orienté par un dynamisme vital” (IPC, p. 88). (Combes 2002:35)

INDIVIDUAÇÃO e INDIVIDUALIZAÇÃO

“Il n’y a pas à proprement parler une individuation psychique, mais une individualisation du vivant qui donne naissance au somatique et au psychique” (IPC, p.134). L’individuation biologique qui donne naissance à un vivant se perpétue en une individualisation. Et, dans l’individu qui a subi une individualisation créant en son sein une nouvelle structuration, “pensée et fonctions organiques sont du vital dédoublé” (IPC, p.133).(Combes 2002:38)

PROVOCAR e CONDICIONAR

C’est dans cet écart entre provoquer et conditionner que s’inscrit l’espace propre du problème requérant l’invention de solutions: que la vie provoque du psychique à exister, cela signifie précisément qu’elle ne le recèle pas. (Combes 2002:38 nota 1)

O PENSAMENTO É O INDIVÍDUO PSÍQUICO DO INDIVÍDUO SOMÁTICO

En résumé, si l’on peut parler d’individuationm, ou, peut-être, de quasi-individuation psychique, c’est au sens d’une “individuation intérieure” (IG, p.27) à un individu déjà individué. […] Par “corps” et “pensée”, Simondon n’entendra au fond jamais rien d’autre qu’un tel ensemble de spécialisations somatiques et de schèmes psychiques, qu’il est impossible de rapporter à des termes substantiels séparés sans aussitôt dématérialiser l’âme et déspiritualiser le corps. (Combes 2002:40)

A EXPERIÊNCIA DO TRANSINDIVIDUAL

L’expérience du transindividuel c’est l’expérience d’un tel excès; non le lieu d’un propre de l’homme, d’une distance par rapport à la vie. Mais le lieu d’un écart dans l’être sujet, le lieu où se fait jour l’insuffisance de la forme de vie individuelle du point de vue de la puissance plus qu’individuelle avec laquelle l’individu est en relation. (Combes 2002:43)

REENCONTRAR O TRANSINDIVIDUAL

Rencontrer le transindividuel, d’est faire l’épreuve de ce qui excède le fonctionnement (vital aussi bien que social) du déjà individué; c’est faire l’épreuve de l’affectivité comme source de problèmes nouveaux; à la limite, c’est être affecté par l’affectivité elle-même,en tant qu’elle cesse de fonctionner comme faculté régulatrice. À proprement parler, le sujet n’a de relation À lui-même, comme sujet, que dans ce pli de l’affectivité où il s’éprouve comme écart entre individu et autre qu’individu. (Combes 2002:39-40)

La rencontre du transindividuel est une expérience affective qui implique toujours d’outres sujets que celui qui la fait, d’autres que lui avec lui; ce qu’il y éprouve n’est cependant pas quelque chose de tel que “l’autre” en lui, mais ce qu’il y a de plus qu’un en lui avec ce qu’il y a de plus qu’un en l’autre. Le paradoxe inhérent à cette expérience est que, à l’occasion de quelque chose qui a la forme de la rencontre d’un autre, ce qui est rencontré est tout autant soi comme plus qu’individu: l’autre comme plus qu’individu est l’occasion de la découverte de quelque chose qui, en un sens, conditionne cette rencontre (du préindividuel en moi, que je pressens avant d’en faire l’épreuve de ce qui est avec soi comme plus que soi et qui est avec l’autre comme plus que l’autre: le transindividuel. “Le transindividuel, écrit Simondon, est avec l’individu, mais il n’est pas l’individu individué. Il est avec l’individu selon une relation plus primitive que l’appartenance, l’inhérence ou la relation d’extériorité” (IPC, p. 193). Cette affection de soi par un dehors porté avec soi et qui n’est pas soi est une expérience de l’affectivité pour laquelle il serait inadéquat de parler d'”auto-affection”. (Combes 2002:45-6)

O PROBLEMA DA FENOMENOLOGIA É A PRÓPRIA DISTINÇÃO ENTRE “EXISTÊNCIA” E “FENÔMENO”

[B]ien que mon existence ne soit sans doute pas un phénomène, je ne puis connaître cette existence que comme elle m’apparaît, c’est-à-dire comme un phénomène. Cette intériorisation, au sein du sujet, de la rupture entre sujet et objet, est, comme l’a souvent remarqué Gilles Deleuze, le signe d’une impossibilité de maintenir une frontière nette entre dedans et dehors, l’expérience de l’auto-affection étant celle d’une ressaisie de l’intimité comme du dehors. (Combes 2002:44)

A PROVA DO TRANSINDIVIDUAL

L’épreuve du transindividuel, où la tension éprouvée est entre de l’individué et du préindividuel, indique au contraire que le sujet est impensable indépendamment du “réel antérieur à l’individuation” qu’il retient en lui, rétention qui ne se donne pas à éprouver comme pure réceptivité mais comme polarité, être en relatino avec des éléments singuliers de monde, et, avec eux, des potentiels. (Combes 2002:45)

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